L’alphabet
C’est le propre de toute langue d’être conventionnelle, dont le rapport signifiant/signifié est plutôt fixé.
Les primitives sémantiques d’IEML
I
Information
________|______
| |
F E
plein vide
______|__________
| |
M O
représentation process
____|____ ___|____
| | | | |
S B T U A
signe être chose virtuel actuel
Étude de la triade signe / être / chose
C’est une symétrie ternaire qui fonctionne pour beaucoup de choses, dans beaucoup de domaines.
Sémiotique, pragmatique, noétique :
Analogies épistémologique, anthropologique, économique et politique :
Dans les religions :
Ces exemples ne sont pas exhaustifs : on peut étendre cette logique à 3 dimensions à plusieurs autres contextes.
Le couple virtuel/actuel
Analogies philosophiques et religieuses :
Analogies épistémologiques :
Pourquoi signe plutôt que symbole?
Le symbole est un type de signe (peut être une icône, un indice, une trace, ou autre).
Les écritures idéogrammatiques comme les hiéroglyphes sont symboliques.
Tous les systèmes de communication humains ont une dimension symbolique.
Il n’y a rien qui dit qu’un rectangle blanc sur un rond de couleur rouge signifie « entrée interdite ».
La multiplication sémantique : une « écriture »
Le triple en théorie des graphes :
O -------------------> X
Nœud Lien Nœud
source destination
La substance s’écrit dans l’attribut (en termes spinoziens) :
O -----------------> X
Substance Mode Attribut
On veut limiter le nombre de morphèmes. On veut que le système reste gérable congitivement pour des êtres humains. On connaît généralement ~10 000 mots (il y a 10 000 idéogrammes en chinois).
Origine du paradigme M:M:.
Paradigme d’IEML : M multiplié par M.
Réflexion | Langage | Mémoire |
Société | Affect | Monde |
Vérité | Vie | Espace |
- Réflexion : pensée pure.
- Langage :
- Mémoire :
- Société : rapport être (collectif) et système de signe
- Affect : émotion. Relation du cœur, intime avec intime; relation humaine au sens le plus direct, immédiat.
- Monde : on habite un univers matériel et physique en lui insufflant des valeurs en travaillant et nommant : en symbolisant le monde.
- Vérité :
- Vie : vie au sens de la corporéité. Ce n’est pas que de la matière pure : cette matière est prise dans une certaine subjectivité.
- Espace : physique, géométrie, topologie.
La multiplication est la suivante : un morphème M
multiplié par un autre morphème M
multiplié par zéro (le vide, représenté par le point .
).
Actions (hexade) :
Acteurs (hexade) :
Phases de l’interaction (tétrade) :
À partir de ces unités, on va construire des paradigmes de couches 1, 2, 3, … On utilise les paradigmes pour leur symétrie : il y a un sens premier
Le « clavier » sémantique
Tout ce qui est écrit en IEML utilise ces « caractères ».
Note : la touche entrée n’est que pour faire joli.
Dans les opérations, on ne compte que la multiplication (non commutative) et l’addition.
Première utilisation de l’hexade
Dialectique du développement humain :
6 dimensions pour penser l’intelligence collective :
- vouloirs
- pouvoirs
- équipements
- personnes
- messages
- savoirs
Schéma simplifié :
Intelligence collective et développement humain :
Paradigme : s.o.-k.o.-M:O:.-’,M:.-’,_
Les traits d’union -
désignent des séparations de couche.
- vouloirs
- pouvoirs
- équipements
- rôles sociaux
- documents
- savoirs
Par exemple : un marteau (équipement) permet l’action de clouer (pouvoir).
Les couples sont représentés par des rapports d’opposition et de complémentarité.
Origine du paradigme
Un signe peut relever de plusieurs catégories. Par exemple, la fumée peut être une trace ou un indice : on n’est pas obligé de classer un symbole dans une seule case. Un signe peut se projeter à plusieurs endroits sur la grille.
M:M:.u.-
:
La grille pour décrire les rôles sociaux
(M:M:.a.-
) :
M:M:.i.-
:
Modèle : le trivium généralisé
Grammaire représentée horizontalement (M:M:.e.-
) :
Il y a une manière standard de représenter les choses, mais cela ne nous empêche pas de se les représenter nous-mêmes de la manière que l’on veut.
Relations dans le dictionnaire IEML :